vendredi 29 mai 2020

Pétition: du poison dans notre eau potable?






Notre eau souterraine est notre eau potable
. Elle doit donc être propre et aussi exempte de polluants que possible. C'est pourquoi le fongicide chlorothalonil, qui est "probablement cancérigène" pour l'homme, est interdit en Suisse depuis 2020 [1]. Syngenta a fait recours contre cette interdiction. Avec l'Initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse, nous sollicitons Syngenta : Retirez votre plainte
Penses-tu également que Syngenta devrait éviter de toucher à notre eau potable et à nos eaux souterraines ? Alors, signes la pétition maintenant ! 



Ces dernières semaines, plusieurs journaux ont rapporté que des sources d'eau potable ont été retirées du réseau d'eau potable par mesure de précaution. Les résidus des tonnes de pesticide chlorothalonil sulfaté, sont toujours présents dans les eaux suisses, comme le montrent de nombreux exemples de Zurich à Berne et à Soleure. Le nombre de personnes qui sont actuellement contraintes de boire de l'eau contenant des concentrations excessives de résidus de chlorothalonil dépassera probablement le demi-million rien qu'en Suisse [2].
Cette substance est désormais interdite depuis le début de l'année 2020. Que fait Syngenta ? Nie les effets nocifs du chlorothalonil sur la santé et dépose une plainte contre l'interdiction. Une fois de plus pour Syngenta, le profit est plus important que la santé de l’homme et de la nature.
Jean-Marc, nous n’avons pas le droit de détourner le regard maintenant : Nous devons montrer à Syngenta que la population ne va pas rester sans rien faire et regarder l'eau potable se faire polluer. Ensemble avec l'Initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse, nous montrerons à Syngenta que nous les surveillons et que nous n’acceptons plus de sacrifier notre santé et notre biodiversité à leur profit!
Sais-tu Jean-Marc, que de nombreuses eaux suisses sont de véritables cocktails de pesticides ? Des résidus de pesticides dangereux sont régulièrement trouvés dans les échantillons d'eau potable. Ces derniers sont évalués en trois étapes. Les résidus de pesticides deviennent pertinents, par exemple, si le produit principal est considéré comme toxique, cancérigène ou s'il altère la fertilité [3]. C'est le cas du chlorothalonil. Désormais, ton aide est nécessaire pour protéger nos eaux souterraines et notre eau potable.